Nouvelles Règles en Vue pour les Téléconsultations Médicales

Les entreprises de téléconsultation médicale devront obtenir une accréditation d’ici la fin de l’année pour permettre le remboursement par la Sécurité sociale. Cette réglementation vise à instaurer une légitimité dans ce secteur en pleine croissance. Des restrictions telles que l’imposition d’un quota d’actes par heure aux médecins et l’interdiction d’affiliation à des laboratoires pharmaceutiques sont prévues.

Ces entreprises, telles que Qare, Medadom, Livi, Tessan, ont connu une expansion rapide ces dernières années, en particulier pendant la pandémie. L’absence de cadre réglementaire a conduit à des opérations souvent basées sur des centres de santé, une approche jugée instable.

Bien que les téléconsultations restent marginales, elles sont régulièrement critiquées pour le risque de désorganisation du système de santé. Le gouvernement intervient pour réguler le secteur, et le budget de la Sécurité sociale voté en 2022 prévoit de clarifier les exigences.

La mise en œuvre de cette régulation prend plus de temps que prévu, mais les professionnels attendent la publication d’un décret précisant les nouvelles obligations. Les entreprises devront également s’adapter aux coûts liés à la sécurité des échanges médecins-patients. Certains acteurs du secteur pourraient disparaître en raison des investissements importants requis et de l’absence d’aides précédemment accordées.

En outre, la facturation de frais de service au client, en plus du prix de la consultation, devrait devenir plus difficile à l’avenir. Maintenir la qualité des services nécessitera des coûts, et les professionnels du secteur s’inquiètent des obstacles potentiels à un modèle déjà fragile.