Le Travail à Distance Réduit Drastiquement l’Empreinte Carbone : Les Constats d’une Étude de Cornell et Microsoft

Yanqiu Tao, Longqi Yang, Sonia Jaffe, Fereshteh Amini, Peter Bergen, Brent Hecht, Fengqi You. Climate mitigation potentials of teleworking are sensitive to changes in lifestyle and workplace rather than ICT usageProceedings of the National Academy of Sciences, 2023 https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2304099120

Une récente étude menée par l’Université Cornell et Microsoft a révélé que le travail à distance, lorsqu’il est bien exécuté, peut réduire de manière significative l’empreinte carbone individuelle. Selon leurs résultats, les travailleurs à distance peuvent réaliser une réduction remarquable de 54 % de leur empreinte carbone par rapport à ceux qui travaillent sur site. Cette réduction est influencée par divers choix de mode de vie et d’organisation du travail, qui jouent un rôle essentiel dans la détermination des avantages environnementaux du travail à distance et hybride.

De plus, il est intéressant de noter que cette transition vers le travail à distance a également favorisé l’essor de nouvelles pratiques telles que la téléconsultation psychologue. En effet, la téléconsultation psy en ligne gagne en popularité, offrant aux individus la possibilité de prendre des rdv psychologue en ligne pour bénéficier de services de santé mentale tout en réduisant leur empreinte carbone. Cette évolution souligne la diversité des avantages associés au travail à distance, notamment la facilité d’accès à des services essentiels tels que la téléconsultation psychologue.

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Les Complexités de l’Impact Environnemental du Travail à Distance et Hybride : Une Analyse Approfondie par les Experts de Cornell et Microsoft

Le professeur Fengqi You, auteur principal de l’étude spécialisé en ingénierie des systèmes énergétiques à Cornell, a souligné que le travail à distance ne signifie pas une absence totale d’émissions de carbone, et les avantages du travail hybride ne sont pas strictement linéaires. Bien qu’il soit largement reconnu que l’élimination du trajet quotidien pour se rendre au travail permet d’économiser de l’énergie de transport, divers facteurs liés au mode de vie et d’autres variables entrent en jeu.

L’étude identifie les déplacements et la consommation d’énergie au bureau comme les principaux contributeurs à l’empreinte carbone des travailleurs sur site et hybrides, une constatation qui n’étonne pas les experts étudiant l’impact environnemental du travail à distance. Cependant, Cornell et Microsoft adoptent une approche globale en intégrant des facteurs souvent négligés lors du calcul de l’empreinte carbone. Cela comprend l’utilisation résidentielle de l’énergie en fonction de la répartition du temps, les distances de déplacement non liées au trajet domicile-travail et les modes de transport, l’utilisation des dispositifs de communication, la taille du ménage et la configuration du bureau, tels que le partage des sièges et la taille du bâtiment.

Quelques constatations et observations notables de l’étude incluent l’importance croissante des déplacements non liés au trajet domicile-travail, tels que les sorties sociales et récréatives, à mesure que le nombre de jours de travail à distance augmente. De plus, le partage de sièges entre les travailleurs hybrides présents au bureau peut entraîner une réduction substantielle de 28 % de l’empreinte carbone. Fait intéressant, les travailleurs hybrides ont tendance à parcourir des distances plus longues par rapport à leurs homologues sur site, principalement en raison de différences dans les choix de logement. L’étude a également révélé que l’impact du travail à distance et hybride sur les technologies de communication, telles que les ordinateurs, les téléphones et Internet, a un effet négligeable sur l’empreinte carbone globale.

L’auteur correspondant de l’étude, Longqi Yang, gestionnaire de recherche appliquée principal chez Microsoft, suggère que les organisations et les décideurs devraient encourager certaines pratiques pour maximiser les avantages du travail à distance et hybride. Ces pratiques incluent la promotion des transports en commun au détriment des véhicules personnels, la réduction de l’espace de bureau alloué aux travailleurs à distance et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments de bureau.

Yanqiu Tao, premier auteur de l’étude et doctorant, estime que les opportunités offertes par le travail à distance et hybride ont des implications mondiales. En exploitant ces avantages, les individus, les pays et les industries du monde entier pourraient contribuer collectivement à un changement environnemental positif. L’étude a bénéficié du soutien de la National Science Foundation et a utilisé des données d’enquête de Microsoft, de l’American Time Use Survey, de la National Household Travel Survey et de la Residential Energy Consumption Survey.